Ka Ke Ki Ku - DVD
Numéro de catalogue: NFB528387
Producteur: National Film Board Of Canada
Producteurs: Pierre Perrault
Réalisateurs: René Bonnière, Pierre Perrault
Agences de production: Crawley Films Limited (Nepean)
Sujet: Arts, Diversité culturelle, Documentaire, Étude des premières nations, Études religieuses, Histoire du Canada, Litérature canadienne, Peuples autochtones
Langue: Français
Niveau scolaire: Post-secondaire
Pays d'origine: Canada
Année du droit d’auteur: 1960
Durée: 29:27
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Cette œuvre de Pierre Perrault, réalisée en collaboration avec René Bonnière, relate la vie des communautés innues d’Unamenshipu (La Romaine) et de Pakuashipi pendant l’été. Filmé par le directeur photo de renom Michel Thomas-d’Hoste, le documentaire rend compte des activités pratiquées, notamment la construction d’un canot traditionnel, la pêche sur la rivière Coucouchou, une procession marquant la fête chrétienne de l’Assomption, ainsi que le départ des enfants vers les pensionnats indiens, un événement présenté ici sans aucun jugement. Livré par une voix masculine anonyme, le commentaire de Perrault met en relief le regard que pose sur ses sujets autochtones une personne de l’extérieur. Le film fait partie de la série Au Pays de Neufve-France, produite par Crawley Films, l’un des premiers grands producteurs canadiens de documentaires.
De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985). Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Une enquête journalistique récente a rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d’action collection a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée.