La cinéaste Andrea Dorfman possède cette troublante capacité de transformer l’éminemment personnel en universel. Dans Imparfaite, elle raconte habilement sa rencontre avec un éventuel partenaire en mettant en question son attirance et la déconcertante possibilité d’aimer. Éloignés l’un de l’autre, l’artiste et le scientifique apprennent à mieux se connaître en échangeant des cartes postales faites à la main, et leur amour s’épanouit. Mais ce court métrage d’animation ne porte pas tant sur la compatibilité entre une fille et un garçon, que sur la capacité de cette fille à s’accepter elle-même avec son lot d’imperfections. 

SUPPLÉMENTS : Deux capsules vidéo sur la démarche créatrice de la cinéaste (en anglais).