Nous voici dans le décor idyllique de North Vancouver, où les sans-abri du coin ont transformé la collecte des bouteilles vides en une sous-culture florissante : la course de chariots d’épicerie. Ancien adepte de la planche à neige et réalisateur de films de sport, Murray Siple revient au cinéma pour relater l’histoire de ces itinérants dans Les Chariots de l’Enfer. 

Parmi cette fraternité de déshérités se trouvent des hommes comme Big Al, conducteur de chariot intrépide qui fonce à flanc de montagne; Fergie, un alcoolique encore séduisant qui se balade entre son repaire de broussailles, le refuge pour sans-abri et la cellule de dégrisement du poste de police; et Bob, un artiste musicien plein de sensibilité qui récupère juste assez de bouteilles pour faire fleurir son jardin et son art. Alors que se tissent entre eux des liens de plus en plus étroits, le besoin qu’éprouve Murray de retrouver l’euphorie de ses jours de planche à neige s’incarne dans un acte ultime d’audace et de confiance.