De Le Pas aux pieds des Rocheuses, sur une étendue de plus de mille milles à travers la Prairie canadienne, on voit à perte de vue le ciel et une mer dorée que le vent agite. C'est l'automne. Les grains sont mûrs, la paille sèche. Il faut commencer à faucher. Les moissonneuses-batteuses parcourent la campagne. Le blé passe des champs aux silos régionaux et, de là, aux élévateurs à grains des Grands Lacs. Une partie de la production est absorbée par les minoteries canadiennes, et le blé devient pain. Ce qui reste est chargé à bord de transatlantiques et dirigé vers les ports du monde entier. Entre-temps, le blé est maintes fois pesé, évalué, examiné, apprécié, classifié. À la ferme expérimentale fédérale, on poursuit des recherches dans le but d'améliorer sans cesse la qualité des céréales canadiennes.